Aujourd’hui, j’ai très envie de vous parler d’une série que j’ai récemment regardée. Il s’agit de The Musketeers, réalisée par Adrian Hodges de 2014 à 2016, et diffusée sur la BBC. Cette série de 3 saisons s’inspire du roman d’Alexandre Dumas pour recréer librement quelque chose de nouveau et d’original.
Dans The Musketeers, nous retrouvons bien entendu le loyal d’Artagnan, joué ici par Luke Pasqualino (qui avait joué le rôle de Paolo dans la série The Borgias). Il entre en conflit avec les trois Mousquetaires : Athos, Porthos et Aramis, après que son père ait été tué par un homme qui s’est dit être Athos. Mais cela n’était qu’un coup monté… par le Cardinal ? Par Milady ? Car que serait cette série sans ces manipulateurs avides de pouvoir ou de vengeance ? Ainsi, nous suivons tout au long des épisodes les aventures de ces hommes… immortels malgré souvent le grand nombre d’hommes armés contre eux. Ensemble, ils se battent contre ceux qui s’en prennent au roi, à la reine, à leur amour ou à l’un d’eux.
Mais que serait ces mousquetaires sans leurs amours ? D’Artagnan partage d’abord une nuit avec Milady, ne se doutant pas de ce qui l’attend. Puis il rencontre rapidement Constance, mariée à Bonacieux. C’est une femme courageuse, intelligente et à fort caractère, ce qui ne laisse pas insensible d’Artagnan qui loge dans son auberge. Les choses semblent plus compliquées et dures pour Athos qui a eu le malheur d’épouser une meurtrière dont il a voulu se débarrasser. Mais on ne se débarrasse par si facilement de cette femme-là. Porthos, quant à lui, retrouve d’abord un amour passé, puis il en connait de nouveaux. Quant à Aramis, le romantique et rigolo de la bande, il se lance dans un amour impossible puisqu’il s’éprend de la reine, une belle femme sensible qui a, elle aussi, son petit caractère.
Les épisodes de The Musketeers sont souvent indépendants les uns des autres, surtout dans la première saison. Aussi, la distribution de cette série est parfaite. D’Artagnan est donc joué par Luke Pasqualino, le rôle d’Athos est interprété par Tom Burke, celui de Porthos par Howard Charles, et Aramis est joué par Santiago Cabrera. Pour le rôle des femmes, le rôle de Constance a été confié à Tamla Kari, celui de Milady à Maimie McCoy, et la reine est interprété par Alexandra Dowling.
Concernant les décors, nous avons finalement peu de vues d’ensemble. Cela me fait d’ailleurs penser que les plans sont assez serrés au moment des combats, ce qui nous y plonge mais nous donne parfois envie de reculer. Il y a très souvent des combats donc, mais ce n’est pas sanglant avec un abus de ketchup. On voit du sang, certes, mais ce n’est pas excessif. Même lorsqu’une blessure est critique (oui, les mousquetaires se prennent tout de même des coups !), il n’y a pas d’insistance là-dessus. Aussi, certaines scènes sont très belles, mais parfois plus dans l’attitude des personnages que dans l’image elle-même.
Bien que j’apprécie beaucoup cette série, il faut reconnaître que des éléments sont parfois clichés dans les épisodes, comme les ralentis lorsque les héros marchent, l'arrivée de ces mousquetaires exactement au bon moment, ou encore les explosions et tirs et finalement peu de blessures. Aussi, dans l’un des derniers épisodes de la saison 1, le western est mêlé à cette série de cape et d’épée, dans l’apparence et l’attitude du personnage notamment, ce qui rend la scène drôle sans être ridicule.
L’histoire est ici remaniée, avec des costumes et une musique modernisés. Une musique d’ailleurs remarquable qui accompagne bien les situations, signée Murray Gold et Paul Englishby. Les scènes sont souvent dans les tons bleu-gris ou marron-orange avec les décors non authentiques et les impeccables costumes.
Je recommande cette série dans laquelle tous les ingrédients sont parfaitement mêlés pour réinventer les Trois Mousquetaires de Dumas : aventure, drame, combats, amour… C’est aussi drôle parfois, notamment avec Aramis qui aime lancer des boutades, sans en abuser. A voir et à revoir !
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