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Singin' in the rain

Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler du spectacle du Théâtre du Châtelet « Singin’ in the rain », joué en 2014.

 

Tout comme « An American in Paris » dont j’ai parlé précédemment, « Singin’ in the rain » est d’abord un film avant d’être joué sur scène.

 

Or, à cette époque, dans les années 1940-1950, le plus souvent, la comédie musicale était d’abord jouée sur scène, puis adaptée en film.

 

« Singin’ in the rain » a été réalisé en 1952 par Stanley Donen et Gene Kelly qui en était aussi l’acteur principal.

 

Le Chatelet s’est donc risqué à l’adapter sur scène.

 

Pour cela, comme pour « An American in Paris », il a fallu réécrire certains morceaux et en rajouter.

 

Cela a été fait en veillant bien sûr à s’inscrire dans le style musical du film.

 

Je ne dis pas « dans le style du compositeur », car il n’y a pas UN compositeur. En fait, à la base, les chansons ont été reprises de vaudevilles et réarrangées pour le film de 1952.

 

L’intrigue de l’adaptation scénique, quant à elle, est très fidèle à celle du film.

C’est toujours l’histoire d’une star de cinéma muet, Don Lockwood, qui doit faire face à l’apparition du cinéma parlant. Sa première prestation dans un film parlant est catastrophique et, pour sauver la production, il transforme le film en comédie musicale.

 

En plus de cela, il a une histoire d’amour avec une danseuse, Kathy Selden.

 

On y retrouve aussi l’actrice jalouse à la voix et prononciation insupportables.

 

Bien sûr, tout ceux qui sont allés voir le spectacle attendaient avec impatience et curiosité le fameux numéro « Singin’ in the rain ».

 

Et le public n’a pas été déçu !

 

Il y a tout dans ce numéro : la musique, la voix, la danse, le parapluie, et bien sûr, la pluie.

Mais ce n’est pas un « copié-collé » du film, ce qui est aussi bien, car nous avons tous ce passage en tête, mais nous sommes arrivés à nous en détacher et à entrer dans cette nouvelle chorégraphie qui nous était proposée et qui ne dénaturait pas non plus l’originale.

 

Et qui dit « Singin’ in the rain », dit aussi claquettes ! Tap dancing !

Les numéros de claquettes étaient séduisants, réalisés avec talent et avec cet aspect enjoué qu’il était important de ne pas perdre du film. On a envie de danser avec eux !

 

Seul bémol : les costumes et décors étaient toujours dans les nuances noir et blanc, excepté lors du numéro « Broadway Melody » où c’était doré.

 

Il en a été décidé ainsi pour évoquer le cinéma de l’époque : noir et blanc.

 

Cet aspect-là était effectivement un « bémol » pour moi, je dois l’avouer, car le film est très pailleté et coloré, allant parfois jusqu’à être kitch. C’est presque ce que je retiens le plus du film et que j’aurai aimé retrouver sur scène.

 

Mais, certes, l’idée du noir et blanc se défend, et c’était une belle production où les numéros de chant et de danse étaient de haut niveau !


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