Puccini

Cet extrait est chanté par le ténor allemand Jonas Kaufmann qui a une voix en or et un jeu sur scène qui est irréprochable.

Cet opéra, « Tosca », est inspiré d’une pièce de Sardou.

C’est l’histoire d’un peintre, Cavaradossi, qui est amoureux de Tosca, une cantatrice. Or, Cavaradossi cache un ancien consul de la République romaine que recherche Scarpia. Celui-ci tombe sous le charme de Tosca. Par la suite, Cavaradossi est trouvé et amené chez Scarpia. Celui-ci fait alors du chantage à Tosca afin qu’elle lui accorde ses faveurs. Tosca lui fait croire qu’elle cède, mais tout ne se passe pas comme prévu.

Je ne vous en dévoile pas plus. Je veux vous laisser du suspense qui grandit au fur et à mesure de l’opéra. Un suspense très accompagné par la musique qui peut être impressionnante.

Cet opéra a été un échec lors de la première représentation. Mais il est par la suite devenu un énorme succès.

Puccini est l’auteur d’un air énormément connu et que vous avez dû entendre au moins une fois, il s’agit de « Nessun dorma » de l’opéra « Turandot ».

Dans un des articles précédents, dans la catégorie « musique », je parle du groupe Il Volo. Celui-ci a interprété cet air magnifique lors de leur grand concert enregistré à Florence en 2016.

« Nessun Dorma » a également été interprété par le groupe The Tenors dans leur album « Lead with your heart ».

Cet air me donne des frissons chaque fois que je l’écoute !

Dans cet opéra, les prétendants de la princesse Turandot doivent répondre à trois énigmes. S’ils n’y parviennent pas, ils sont exécutés. Mais derrière ces exécutions qui s’ensuivent se cache une vengeance de Turandot. Calaf est vite épris de la belle princesse et décide de répondre à ces énigmes. Il y parvient mais Turandot refuse de l’épouser. L’empereur, cependant, veut tenir sa promesse et veut qu’elle épouse Calaf. Mais celui-ci soumet à son tour une énigme à Turandot. Si elle parvient à trouver son nom avant le lever du soleil, il mourra.

Et là… suspense !

L’opéra « La bohème » est également désormais très connu. En voici un extrait chanté par Anna Netrebko.

C’est l’histoire d’un poète très pauvre, Rodolfo, qui rencontre sa voisine, Mimi, qui a besoin de feu pour sa bougie. Tous deux sont attirés par l’autre. Ils rejoignent ensuite les amis de Rodolfo dans un café.

Plus tard, ne pouvant offrir de confort à Mimi qui est malade, Rodolfo décide de la quitter. Mais, encore plus tard, Mimi qui est mourante revient auprès de son amant.

« La Rondine », quant à lui, est un opéra malheureusement moins joué que les précédents que j’ai cités et moins connu de Puccini.

Il raconte l’histoire d’une jeune courtisane entretenue par un banquier. Cependant, elle garde en elle un amour de jeunesse rencontré au café Bullier. Un soir, elle quitte en cachette la maison du banquier pour retourner à ce café. Là, elle rencontre Ruggero et tous deux tombent amoureux. Elle passe alors plusieurs mois auprès de son amant, en dehors de Paris, oubliant sa vie avec le banquier, jusqu’au jour où Ruggero lui parle de mariage.

Je m’arrête là pour ne pas vous en dévoiler trop sur cette belle histoire d’amour.

L’air qui est sans doute le plus connu de cette œuvre est : « Chi il bel sogno di Doretta ». Il a notamment été interprété par Angela Gheorghiu qui est, elle aussi, très connu du monde de l’opéra.

« La Fanciulla del West » est également un opéra que j’ai trouvé très puissant musicalement parlant, et très beau.

L’histoire se passe en Californie, parmi les mineurs. Ils chantent d’ailleurs un air, « Che Faranno I Vecchi Miei », que je trouve très beau.

C’est une histoire d’amour, de désir et de traque entre Minnie qui tient un bar où les mineurs tentent de se changer les idées, Ramerrez, qui ment sur sa véritable identité et dit s’appeler Dick Johnson, et le shérif Jack Rance qui le recherche et qui est épris de Minnie.

L’acte II est celui que j’ai trouvé le plus prenant, car il y a un suspense grandissant grâce à l’histoire, bien entendu, mais aussi à la musique impressionnante à certains moments, essentiellement lorsque le Shérif est chez Minnie et qu’il comprend que Johnson qu’il recherche est chez elle.

Je ne peux pas terminer cet article sur Puccini sans parler d’un de ses airs les plus beaux. Il s’agit du « Chœur bouche fermée » de l’opéra « Madame Butterfly » :

La musique de Puccini est une musique qui est, je trouve, envoûtante et qui transporte vraiment les auditeurs dans un voyage musical et dans une histoire souvent romantique et déchirante. Les situations ainsi que les passions sont vraiment exprimées à travers sa musique puissante.