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An American in Paris

Pour mon premier article de la catégorie « Spectacle », j’ai choisi de vous parler d’une production que j’ai pu voir au Théâtre du Châtelet : « An American in Paris ».

 

Il a été joué de novembre à décembre 2014. C’était un des plus gros succès de toute la saison 2014-2015, et c’était celui que j’ai préféré dans les productions que j’ai vu du Châtelet.

 

Comme c’était une production en partenariat avec Broadway, il y a par la suite été joué.

 

« An American in Paris » est très connu pour son ballet sur la musique de Gershwin. On dit d’ailleurs qu’il s’est inspiré des bruits de la rue pour composer ce morceau.

A la base, cette comédie musicale est un film de Vincente Minnelli, réalisé en 1951, avec comme acteurs principaux Gene Kelly et Leslie Caron.

Or, le plus souvent, les comédies musicales étaient d’abord réalisées sur scène, et ensuite adaptées pour le cinéma. Mais pour « An American in Paris », c’était le contraire.

 

Et donc, le Châtelet a fait une adaptation exceptionnelle de ce film.

Dans cette réadaptation, il a parfois été nécessaire d’ajouter des morceaux de Gershwin qui ne sont pas du film, comme « Beginner’s Luck » qui a été l’un de mes numéros préférés du spectacle. En effet, il y a un changement de décor et de thème musical au milieu de ce numéro. C’était un passage très coloré, très scintillant et joyeux. C’est le genre de numéro qui redonne du baume au cœur.

On y retrouve aussi pour notre grand plaisir « I Got Rythm » et « S’wonderful ».

 

Aussi, il a été nécessaire de réécrire l’histoire pour mieux l’adapter sur scène. Mais la trame reste la même.

 

C’est l’histoire de Jerry, un peintre américain qui, après la guerre, s’installe à Paris. Il a deux amis : le pianiste Adam, et Henri qui ne veut qu’une chose : devenir chanteur alors que sa mère le refuse. Tous trois rencontrent la jeune vendeuse aux Galeries, Lise, qui réalise son rêve de devenir danseuse. Mais tous trois tombent aussi amoureux d’elle. En plus de cela, Milo, une mécène, tombe sous le charme de Jerry qu’elle veut aider dans sa carrière de peintre.

 

Le fait que le spectacle ne soit pas une copie exacte du film que nous avons en tête, cela permet de ne pas décevoir les spectateurs qui s’en détachent, découvrent et profitent pleinement de cette adaptation scénique.

 

Il faut absolument que je vous parle du ballet final que tout le monde attend, car c’est un numéro culte du film. Dans le spectacle, ce n’est plus une épopée imaginée par Jerry, mais le ballet où Lise en est la star. Pendant ce ballet, elle s’imagine avec Jerry.

 

Personnellement, j’aime beaucoup le film de 1951. Je le trouve léger et coloré. Il a ce côté enchanteur qu’ont généralement les comédies musicales de cette époque. Il y a une certaine insouciance, de la légèreté, c’est un monde plein de couleurs qui danse et qui chante. Du coup, j’avais peur d’être déçue par cette production, alors qu’en fait, j’ai retrouvé tout cela mais d’une autre manière.

 

La production et la distribution étaient vraiment de qualité, avec des artistes qui avaient de la grâce et de la fraîcheur.

 

Le metteur en scène et chorégraphe a parfaitement su transposer l’esprit des comédies musicales de l’époque.

 

Les décors étaient vraiment beaux et raffinés, avec des jeux de lumière très réussis.

 

Quant aux costumes, ils étaient magnifiques et faisaient rêver, avec des robes volantes et colorées.

D’ailleurs, il a été possible de découvrir ou de redécouvrir cette merveille scénique au cinéma fin mai 2018.


site officiel du Théâtre du Châtelet : http://chatelet-theatre.com

Facebook officiel du Théâtre du Châtelet : https://www.facebook.com/theatrechatelet

chaîne Youtube officielle du Théâtre du Châtelet : https://www.youtube.com/user/theatreduchatelet

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